Infiltration: Part 2

"Ici Natalya Dane. Dyfan est attaquée par des agents extérieurs. Nous demandons aux habitants de ne sortir sous aucun pretexte. Nos unités vont quadriller la ville à la recherche des intrus. Vous ne devez sortir de chez vous sous aucun prétexte. N'ouvrez pas vos portes à qui que ce soit, même nos propres unités."

Natalya était en panique. Jamais la ville n'avait été attaquée ainsi, de manière aussi sournoise. En règle générale, tout membre de la Brimstone ayant tenté de jouer à ce petit jeu depuis fort longtemps s'était fait sauvagement accueillir avant d'être exécuté séance tenante. Bien sur, cette attaque était loin d'être la première et la police avait toujours été en mesure de repousser l'envahisseur. Depuis même quelques jours, on avait pensé baisser un peu la garde sur la porte principale afin de mettre un peu plus d'agents dans les autres zones de la ville. Ce fût une grossière erreur qui risquait fort de couter son poste à la jeune hybride angélique et à n'en pas douter, le maire devait déjà être sur la brêche.

La question était de savoir où il se trouvait maintenant. Chez lui? Ailleurs avec sa femme? Ou pourquoi pas, à la mairie où une lumière allumé à l'étage, au bureau du maire, semblait témoigner d'une présence à l'étage. Personne dans les rues, un simple silence, avec l'annonce de Natalya qui se répétait toute les 5 minutes. Il y'avait seulement ces quelques ombres qui rodaient autour de la mairie de manière discrète. Il étaient rapidement passé de 3 à 5 individus...puis 8, jusqu'à monter à 10.
S'étaient ils infiltrés en même temps que leurs trois camarades ou étaient ils présents en ville depuis un moment? Comment étaient ils arrivés à l'intérieur de Dyfan sans même se faire repérer?

Les questions allaient être posées un peu plus tard alors qu'ils venaient de forcer la serrure de la mairie, ces derniers étant libres maintenant d'acceder aux pièces et de faire en sorte que plus jamais quelqu'un ne se dresse face à eux.
Une nouvelle victime vint à tomber, cette nuit.
Kendra Adams, jeune stagiaire, avait décidée cette nuit de faire quelques heures supplémentaires et s'était retrouvée bloquée ici lorsque l'annonce a retenti. Elle avait été embauchée il y'a 4 mois afin de pouvoir travailler en alternance, à la fois à la mairie mais aussi à l'université....La pauvre jeune femme ne terminera jamais ses études. A peine la porte de son bureau venait d'elle d'être enfoncée qu'elle fût tuée de 3 tirs à la tête. Son assassin fût rapide, tirant avec précision vers la jeune femme qui avait tentée, l'espace d'un instant, de s'échapper...en vain. Le seul réconfort est que sa mort avait été rapide.

"Cible 6 Kendra Adams abattue. Nous progressons."
"Bien. Continuez....Trouvez le maire et tuez le vite. Tuez tout ce que vous trouverez sur votre passage. Pas de témoins. Terminé"

Le bâtiment était vaste, possédait un étage qui l'etait tout autant. L'accès au bureau de Tetsu ne se ferait pas rapidement, mais nul doute qu'il se ferait sans difficulté. La victime suivante fût Antonio DaCosta, un jeune vigile vampire portugais dont la particularité était de se nourrir du sang des rongeurs nocturnes. Il ne s'en portait pas plus mal et selon lui, cela avait même un gout de noisette. Lui n'ont plus n’eut pas le temps de répliquer lorsqu'un des tueurs masqués se présenta à lui. 5 tirs à la poitrine l’éjectèrent à terre mais sa mort avait été bien longue car son agresseur avait utilisé des balles U.V. Solution radicale et douloureuse pour tout vampire qui en faisait les frais. Le pauvre allait finir de se consumer en gémissant sur le sol.

5 morts au total ce soir.....5 morts de trop. C'était maintenant le tour de la jeune Lynn Kerrigan d'être attaquée mais elle avait eu la chance de pouvoir échapper aux balles en argent qui lui étaient destinée en ayant le reflexe ensuite de se barricader dans son bureau en faisant tomber une armoire contre la porte. L'homme derrière semblait pourtant décidé à en finir avec elle alors qu'il ouvrait le feu sur l'épaisse porte en bois. La jeune lycan avait de la force à revendre, mais elle était loin d'être une combattante et ne pouvait qu'hurler en appelant à l'aide sur l'interphone de son bureau. Les quelques personnes encore présentes dans le bâtiment savaient qu'ils étaient ce soir la cible de tueurs obstinés.

Les bruits de pas qui s'approchèrent se soldèrent par des coups de feu et le bruit de chute d'un corps sur le sol. Eikichi Jubei, un autre employé, vampire aussi, venait de chuter pour ne plus se relever. Ses hurlements de terreur resteront certainement à jamais dans l'esprit du jeune homme et des deux dragons alors que son cri d'agonie se répercutait dans le couloir. Les Balles U.V mettraient, comme toujours, un moment à le consumer entièrement mais elle le feraient souffrir, comme cela était le but.

Qu'avait il tenté de faire? Difficile à dire. Peut-être cherchait il un abri, ou voulait il prévenir le maire que le danger se rapprochait? Dans cette éventualité, on pouvait dire que c'était réussi.

Tetsu était maintenant sur que l'ennemi se trouvait derrière la porte, dans le long couloir mais aussi étonnant que ça puisse paraitre, il ne tentait pas d'entrer...et pour cause: Le Brimstone connaissait le potentiel du jeune homme et ses agents devaient se douter qu'il allait se défendre. Il n'avait pas été un proche de Kirova pour rien.

6 morts....6 morts de trop. Une fois de plus, les soldats de la Légion étaient allé trop loin et il allaient en payer le prix fort, mais avant, ils allaient apposer leur marque sur le jeune homme en lui faisant comprendre que eux aussi avaient du répondant, sans se douter que derrière la double porte, dans cette gigantesque pièce, se tenaient aussi deux des puissants dragons du maitre invocateur qui allaient leur faire payer leur outrecuidance.

Au rez de chaussé, 6 tueurs de plus avaient fait leur apparition et surveillait que personne ne vienne déranger les 5 occupés à s'en prendre au maire. Si Dane et sa police composée de lycans venaient à passer par ici, ils mangeraient une volée de balles en argent.

Il y'eut alors un certain silence à l'étage, puis, montant comme un grondement infernal, le bruit d'une explosion parvient aux oreilles de tous, faisant voler la grande porte du maire en éclat, ce qui fut suivi par une volée de balles. Le tirs étaient balancés à l'aveugle, au milieu de de la fumée de la poussière soulevée qui empêchait les deux camps de se voir.....les agents de la Brimstone n'allaient pas être déçus du voyage et quelques coups de soleils bien violents les attendaient pour cela, tout en sachant que non seulement les balles atterrissaient sur les corps des deux créatures reptiliennes mais qu'en plus....cela ne leur causait aucun tort ce qui ne veut pas dire que ca leur plaisait, loin de là.....et tous savent ce qui arrive quand des dragons sont offensés.

Tetsu et ses dragons se défendaient habillement, c'est un fait. Plus que deux en jeu, trois éliminés, toujours maintenus par les puissantes plantes du jeune homme, ils étaient loin de faire le poids face à lui. Ils n'étaient que des soldats de la Légion dont les deux derniers encore debout venaient d'être balancés à terre, sans être tués mais la violence des coups reçus suffisaient pour qu'aucun d'entre eux ne soit capable de se relever. Pour eux, le combat semblait terminé et le jeune homme n'avait fait montre d'aucune volonté meurtrière à l'égard de ses agresseurs...une erreur qui allait lui couter cher. L'air fût tout à coup empli d'anti-magie, comme une pression annulant à la fois les pouvoirs des plantes mais aussi la présences des dragons qui disparurent instantanement. Pire encore, la force qui était à l'oeuvre dans cette pièce venait de projeter le jeune homme contre son bureau, alors que face à lui, une gigantesque forme en armure apparaissait de nul part. Impossible, ce ne pouvait être de cet homme dont émanait tant de puissance, et cela était vrai.

Une autre forme venait de se matérialiser face à lui, celle d'un homme gigantesque au voile d minuit cachant son visage, habillé d'une longue robe rouge de prêtre et portant la bure pourpre dessinée d'un trident doré. Le doute était impossible car c'était bien la figure imposante d'un puissant Inquisiteur qui venait de faire face au jeune homme. L'homme était le père Rodin, l'un des plus puissant ecclésiaste dont une de ces capacités était d'annuler toute magie en sa présence, ce qui en faisait un être dangereux, constamment accompagné de son homme de main, Fratus, puissant combattant en armure, à la hache effilée, dont on disait aussi qu'il ne ratait aucun tir lorsqu'il dégainait son puissant fusil.

Un geste, un seul et le corps du jeune homme se retrouva en lévitation, face à ses deux agresseurs, alors que d'un autre mouvement de la main gauche d’où glissait une étrange énergie pourpre, le mystérieux prêtre exerçait une pression sur la trachée du jeune homme. La seule réaction de son agresseur furent des paroles sèches, directes sur un ton moqueur et d'une voix de possédé, comme si des centaines d'être parlaient par lui.

"Idiot.....des attaques aussi dénuées de volonté meurtrière ne peuvent rien contre nous."

Il était fort, puissant, mais incroyablement lâche mais sa faiblesse était de vouloir jouer avec le jeune homme, en faire son pantin de chair et de sang pour mieux le faire hurler. Il n'en aurait pas le temps...tout comme il n'aurait pas le temps de regretter ses actes. La salle toute entière fût pris de tremblements, comme si quelque chose approchait. Le temps que les deux agresseurs comprennent, ils furent projetés au sol par l'explosion du mur de droite. Fratus, par le poids de son armure, ne pouvait se relever sans aide et était hors jeu. Le Père Rodin lui, se remettait difficilement des éclats de platres dans son bras. Tetsu, lui, avait été libéré de l'emprise de son agresseur, ce dernier fixant avec intensité le trou béant dans le mur duquel égermait une ombre d'une très grande taille, prête à en découdre avec lui. Qui que ce soit, il ne semblait pas de très bonne humeur et surtout doté d'une force herculéenne, aucun doute possible quand on voyait ce qui restait du mur, qui faisait 30 bons centimètres d'épaisseur.
Le visage du prêtre se transforma en une grimace de terreur lorsqu'il comprit à qui il avait maintenant affaire.

Dans son esprit, c'était impossible, il ne pouvait être ici. Il ne pouvait être au courant de l'attaque sur la ville car ce projet, cette tentative avec l'envoi d'un Ecclesiaste avait été tenu par les 12 Voix du Grand Conseil. La seule possibilité alors......non, c'est impossible. Même lui ne pouvait être assez fort pour s'en prendre à eux.

En bas, une bataille venait d'éclater à son tour. Les autres soldats de la Brimstone devaient faire face à plusieurs mystérieux combattants qui émergeaient de différentes pièces, voire, des fenêtres, qui se brisaient sous leur poids. Il n'y'eut pas 5, ni même 10 et encore moins 20, mais plus de 50 personnages qui apparurent dans le grand hall, arme à la main pour se ruer sur les combattants de la Légion.

Il ne s'amusait pas. Loin de lui cette idée, mais faire souffrir cet être qu'il considérait comme l'un des paquet de merde des plus puant de la Brimstone lui offrait intérieurement une grande joie qu'il avait décidé de ne pas montrer. Ca serait comme lui faire un honneur qu'il ne méritait pas. Ses cris d'agonie seraient le dernier concert, la derniere trace de son existence en ce bas monde mais avant, il allait encore faire connaissance avec les meubles de la salle des archives contre lesquels il était projeté de force, sans pouvoir se défendre. Chaque attaque du géant redoublait en force, comme si il semblait partout, à la fois devant, derrière, sur les cotés. Il était comme une ombre fondant à la fois dans le vent et la décoration sommaire de cette pièce faite de grandes étagères en métal sur lesquelles reposaient des piles de dossiers, ces derniers volant en morceaux, des feuilles s'éparpillant dans tous les sens, flottant, planant au milieu de la pièce.

Le Père Rodin était en sang. Le visage couvert, sa vision en partie troublé par le précieux fluide de vie et par la douleur que lui procurait chaque mouvement. Il tentait vainement de faire appel à ses pouvoirs mais en vain. Le seul projectile d'énergie qu'il put être en mesure de lancer s'était écrasé dans un halo rouge sur l''étranger...sans réel résultat. Cela n'engendra qu'une crise de colère du géant qui se rua à nouveau sur sa victime qui traversa un nouveau mur...pour se retrouver à l'air, tombant du premier étage, jusqu'à réatterir sur la décapotable qui était garé en face. La mairie ne semblait plus ressembler à grand chose, à part à un tas de ruine prêt à s'effondrer.

La colonne vertébrale du prêtre était disloquée en plusieurs endroits, mise à mal par la violence de son adversaire, cet immonde abomination qui n'était qu'une erreur de la nature, une équation mal programmée dans un projet pourtant si somptueux, une idée qui aurait du tenir ses promesses....Jamais ils n'auraient prévus que les choses allaient empirer à ce point.

Le Père Rodin était encore en vie, incapable de pouvoir bouger le moindre petit doigt, paralysé, en situation de victime. Il voudrait fuir, son esprit lui intimait, quitte à se trainer, à ramper comme une larve, pour revenir à nouveau en dieu, laver cet affront et cet humiliation dans le sang....quelle ironie car il était maintenant là à ramper au sol....comme un mouton qui allait se faire égorger. Le puissant bruit qu'il venait d'entendre confirmait que son agresseur avait sauté du premier étage pour en finir avec lui. Lentement, il s'approcha de lui, chaque pas sonnant comme le glas de la mort.
Sans sommation, le prêtre fût soulevé par le cou, à moitié étranglé....face à un général ivre de vengeance.

"Père Rodin, voici venir l'heure du jugement...Pour avoir tué plus de 200 innocents.....COUPABLE.........Pour avoir massacré 43 de mes plus valeureux soldats....COUPABLE......et pour avoir tué une de mes lieutenantes......COUPABLE. La sentence......EST LA MORT. Je ne te laisserais pas le temps de regretter tes actes.....ADIEU."

Sortant un objet sphérique de sa poche, le puissant géant à la chevelure doré appuya sur le bouton, ce qui déclencha un compte à rebours de 10 secondes qu'il glissa dans les vêtements de son ennemi. De son autre main libre, une vague d'énergie se concentrait, comme pour former une autre sphére.....En partie immatérielle, éthérique, volatile et pourtant si réelle. Un autre hurlement de sa part résonna dans toute la rue, un condensé de haine qu'il libérait dans une seule attaque, se servant à la fois de sa force brute, mais aussi de la vague d'énergie pour lancer le personnage de toute ses forces dans les airs.
Le Père Rodin vivait ses dernières secondes en hurlant comme un perdu, sa dépouille en partie morte décollant dans les airs, voyant la géant s'éloigner de son champ de vision....puis ensuite la rue....et enfin la ville....jusqu'au moment où les flammes du jugements émergèrent de sa personne. Un puissant grondement qui fit trembler la terres et les cieux, éclairant de sa lumière la majestueuse cité du crépuscule de sa lumière.

Ce soir, une autre rose noire allait fleurir en Enfer.

"Ton corps ne restera point sur cette terre.....Pas d’épitaphe pour les ordures" disais le géant sur un ton haineux. Son regard ne s'était pas détourné un seul instant de ce spectacle, comme si il avait profité de chaque seconde de la mise à mort du prêtre. Ce soir, justice était rendue...et une vengeance avait été accomplie. Des ruelles de la ville, d'autres forment émergèrent pour se précipiter autour du combattant au look viking, qui ne semblait pas inquiété. Ce n'était pas vraiment étonnant car il fût vite révélé qu'ils étaient identiques en apparence à ceux qui défendaient les gens dans la mairie.....Ses soldats.....ses hommes.

Ces derniers se chargeaient de créer un périmètre de sécurité alors que le général donnait maintenant ses ordres.

"Que ceux qui ne gardent pas la rue foncent aider les autres dans la mairie. J'en veux au moins 5 vivants. Vous avez carte blanche en ce qui concerne les autres fumiers de la Brimstone. Si ils résistent, flinguez les."

Le regard du général semblait toujours aussi strict que tout à l'heure. Bien que le jeune homme se soit adressé à lui en le remerciant, il ne quittait pas un seule seconde ce regard autant empli d'autorité mais adressa tout de même un mouvement de tête à son égard.

"Ils ne cesseront jamais.......Ils enverront toujours des tueurs.....jusqu'au jour où ils viendront tous."

Il cessa de parler alors que plusieurs soldats, dont un portant le grade de caporal, vint se présenter à lui.

"Général Hellhammer, nous avons disposé un peu plus de 100 hommes autour du lieu où se trouve la jeune Night."
"Bon travail. Qu'en est il de nos unités extérieures? Et a on retrouvé les deux vigiles disparus."
"Oui, ils ont été retrouvés. Ils ont été tués avec une grande dose d'argent. Quant à nos unités, elles prennent doucement place autour de la ville. Nous attendons encore un peu plus de 3000 soldats qui sont en route. Une autre nouvelle est tombée aussi: La Faction dirigée par le Seigneur Kagami est parvenue à s'emparer d'un char Behemoth de la Brimstone. Ils seront ici à l'aube."

Voilà des nouvelles qui firent sourire grandement le général, lui qui avait cette expression fixe depuis quelques secondes. Un char Béhémoth, une des unités lourdes les plus redoutables de leur ennemi. Le Grand Conseil des Ecclesiastes aurait de quoi s'engueuler le lendemain matin quand ils sauraient que non seulement, ils s'étaient fait tirer un de leur véhicule de combat mais qu'en plus, la mission d'assassinat était un véritable échec.

"Très bon travail. Voici des nouveaux ordres Tout ceux qui ne sont pas affecté à un poste de sécurité sont chargé de préparer des funérailles pour les victimes et sont tenu d'y assister. Je veux aussi un groupe de 30 constructeurs affecté à la réparation de ces lieux et à sa sécurité. Chaque personne qui y' travaillera sera également sous les ordres du maire actuel."
"Il en sera fait ainsi, général."
"Rompez, soldat."

La bataille dans la mairie venait de se finir. Les dernières poches de résistance avaient été vaincues par l'unité de Dame Akasha. Quelques prisonniers de la Brimstone sortaient, désarmés, les mains derrière la tête. Les autres qui n'étaient pas là jonchaient le sol et étaient ramassés par les soldats du général. Comme pour chaque événement, pas mal de badauds s'étaient réunis pour voir ce dont il s'agissait, outrepassant les ordres du chef de la police. Bon, dans un sens, l'alerte était terminée mais il valait mieux que les gens retournent chez eux. C'était d'ailleurs la volonté du chef militaire qui ordonnait qu'on disperse la foule.

"Mr le maire, nous devons parler.....Je crois que j'ai du épargner une pièce à l'étage. Puis je vous demander audiance?"